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| est tasté duchesne wauters |
Il naquit à Waremme en 1875 et mourut en 1929.
Son père était fermier, puis devint boucher. Il conquit, à l’Université de Liège, le diplôme de docteur en sciences physiques et chimiques.
En 1910, il est directeur du « Peuple ». Déjà, vers 1900, ses capacités administratives lui font confier par le parti ouvrier belge, la difficile mission de relever les coopératives.
A trente-trois ans, il sera le plus jeune député ; il s’intéresse à la politique agraire ; il créera la « Wallonie » à Liège (1929).
Quand survint la guerre (1914-18), il est l’artisan des œuvres de secours : il aide à réaliser le « Comité national de Secours et d’Alimentation » que préside Franqui, futur premier ministre.
Courageusement, il élève une énergique protestation au gouververneur allemand von Bissing, contre la déportation des ouvriers (1916).
Vint l’heure de la libération : comme ministre de l’industrie, du Travail et du Ravitaillement, il connaîtra les difficultés d’après-guerre, et saura les surmonter. Chômage, pensions, arbitrage entre patrons et ouvriers, logement à bon marché, travail des femmes et des enfants, repos du dimanche, rien de ces problèmes aigus ne le laissent indifférent.
Il publie, en 1923, une étude sur le Congo, suite à un voyage en notre colonie, et il s’intéresse au Brésil, qu’il a parcouru.
La mort le fauchera le 30 juin 1929, après une vie bien remplie, qu’Albert Deveze définira « âme haute et généreuse, caractère loyal et bon, intelligence lucide et droite».
Est-il plus bel éloge d’un libéral à l’égard d’un socialiste
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