Taste (avenue Jean)

Le carrefour entre l'avenue Reine Astrid, l'avenue Jean Tasté 


      



 
domaine de Thiervaux 
 

        
Le morcellement de la vaste propriété Laoureux-Lieutenant, à Thiervaux, permit la naissance d’un nouveau quartier, encore en voie de développement, et suscita l’ouverture de nouvelles artères. 
  C’est la cas de l’avenue Jean Tasté ; elle prolonge le rue Joseph Wauters, à la limite entre Verviers et Heusy, en direction de Mangombroux, où elle débouche sur l’avenue Reine Astrid ).

domaine de thiervaux plusieurs familles ont occupes le chateau ,la dernière fut la famille Laoureux


   


     Dans notre industrie lainière, le XIXe siècle offrit cette particularité : l’intense progrès technique (le moulin à filer de William Cockerill au début du siècle dernier, la machine à vapeur dont la première apparut à Verviers en 1816.

    Les moyens de communications rapides issus du chemin de fer (1843 à Verviers) et de la navigation à vapeur intercontinentale rend l’industrie de la laine, attractive à la bourgeoisie verviétoise ; son élite lui apporte son esprit de recherche ; la dimension restreinte de l’entreprise ne nécessite pas encore de gros investissements ; les marchés les plus lointains s’ouvrent à nos fabricants. Jean Tasté, époux de Hortense Somers, appartient à cette élite ; c’est pourquoi le Conseil communal de Heusy donna son nom à la nouvelle avenue.

    En 1874, Jean Tasté-Somers fonda un tissage et une filature de laine cardée dans le bâtiment qui fut entièrement détruit et non reconstruit ; le « Guide Gilon » de 1874, le situe aux nos 6 à 10, rue de la Vesdre. 

    L’historien de notre industrie drapière, J.S. Renier qualifie de « maîtres de génie », une quinzaine de nos exposants à l’exposition de Paris (1867), parmi lesquels nous trouvons Jean Tasté ; le catalogue de l’exposition de Bruxelles (1880) à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance, cite les draps militaires et les nouveautés hommes et femmes tout comme les fils cardés à nuances avec soie, coton, etc, produits par cette même firme. Comme tant d’industriels de l’époque. 

   Jean Tasté ne limitera pas son activité à sa propre entreprise : il apportera son concours dévoué et éclairé aux associations professionnelles et notamment à la Société Industrielle et Commerciales de Verviers (1863-1923) qui eut un rôle déterminant dans la course au progrès de nos chefs d’entreprise ; il rédige de savants articles dans le « bulletin » de cette société ; il siège au jury de la Fondation Gouvy et Deheselle pour l’attribution du prix quinquennal de ce nom à l’auteur de la découverte ou invention qui, dans les 5 années précédentes, a le plus contribué à l’amélioration de l’industrie lainière de Verviers. 

   Cette mission délicate, il la remplira (appelé par ses pairs pour sa compétence) à sept reprises .


2017

1865 vastes prairies
2017



1950









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