wallons (rue des)


             



       Dès 1913, le Conseil communal décide, le 10 février, que la future rue, où va être construite la nouvelle Ecole normale, se nommera « rue des Wallons ».





   La guerre retarda l’achèvement de cet édifice (1913-1919) construit sur les plans de l’architecte Emile Burguet, l’auteur de la nouvelle église St Joseph (les Carmes), qui fut échevin des Travaux publics de notre ville.

    Cette rue est une impasse et n’a d’autre but que de conduire à l’Ecole normale, ainsi qu’aux nouveaux bâtiments scolaires du Lycée de jeunes filles. En effet, ce complexe scolaire vient d’être agrandi par la construction qui abrite une les classes du Lycée, de la rue des Ecoles

   Au coin de cette rue et de la rue de Stembert, sur la façade d’une école, une plaque commémorative a été apposée ; son inscription est ainsi conçue : Jean Wisimus - littérateur wallon - 1868-1955. 

   Un médaillon la surmonte, portant les traits de notre concitoyen. Jean Wisimus a laissé le souvenir d’un citoyen profondément attaché au folklore verviétois. 

    Depuis sa naissance (1868), il fut à l’avant-garde des mouvements de littérature wallonne. Faut-il évoquer, tout en restant bien incomplet, ses ouvrages : « Des Rôses et des Spênes », le dictionnaire wallon-français, « Le mouvement littéraire wallon à Verviers » (publié en 1933), les articles hebdomadaires au journal « Le Jour », sous le pseudonyme de « Pierre Lermite », sans oublier l’« Armanak » de la société « Lu Vî Tchêne » qu’il présidait. 


   Enfin, c’est en 1927, qu’en collaboration avec Jules Feller, il publia l’« Anthologie des poètes wallons verviétois ». 

  Ce fut le point de départ de la fondation d’un cercle littéraire où les auteurs wallons qui ne se connaissaient pratiquement pas, pourraient se retrouver ; une réunion au café du « Tigre » amena, le 7 juillet 1927, la création du cercle qui, sur proposition de Jean Mawhin, fut baptisé « Lu Vî Tchêne ». Jean Wisimus en fut le président jusqu’à sa mort, et Jules Feller, le président d’honneur.

  Enfin, fagnard impénitent, Jean Wisimus parcourait nos landes avec ses amis intimes, Louis Pirard (futur gouverneur de la Pro­vince de Liège) et J. Petit. Au soir de sa vie, il s’était retiré chez son gendre, Alexis Bastin, son héritier spirituel en langue dialectale, à Bouillac (Aveyron), où il mourut en 1955.

















Figure emblématique de la vie culturelle et sociale de la cité lainière, Jean Wisimus a, pendant plus de soixante ans, occupé une place non négligeable sur la scène médiatique verviétoise. 

Tant par son action professionnelle et philanthropique que par sa contribution aux débats d’idées – entre autres, en diffusant tous azimuts ses observations dans de multiples publications périodiques et dans différents ouvrages rédigés tantôt en français tantôt en wallon, – il a eu une action indéniable dans le paysage de sa « bonne ville ».

Ami de Jules Feller et de Jean Haust, qu’il a dû avoir comme professeurs à l’athénée royal de Verviers, il a pu compter, lorsqu’il s’exprimait en wallon, sur les encouragements avisés que ceux-ci pouvaient lui donner.

C’est d’ailleurs à ces deux amis que nous devons les informations qui nous permettent de retracer à grands traits ce que fut sa vie et d’évoquer les faits les plus marquants de son activité littéraire 
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Wisimus, Verviétois « pure laine », commerçant, philanthrope, patriote

Plus qu’à tout autre, cette qualification québécoise peut être attribuée à Jean Wisimus : de vieille souche verviétoise, issu d’une famille « de parents qui ne parlaient que le wallon et exploitaient un petit magasin où venaient s’approvisionner, outre les commères du voisinage, les ouvriers des nombreuses usines proches de leur résidence et aussi les campagnards aux jours de marché, il a vraiment passé toute son enfance et sa jeunesse dans un milieu essentiellement wallon » , s’élevant par son travail jusqu’à faire partie de la bourgeoisie commerçante d’une ville qu’il n’a jamais quittée, il a consacré toute sa vie à l’industrie lainière dont la renommée était internationale, du moins jusqu’à la deuxième guerre mondiale.

Wisimus était homme de caractère. En quelques traits, Jules Feller dressait le portrait du personnage : « (...) l’esprit, le cœur, l’œuvre de Jean Wisimus sont plus étendus qu’on ne croit. Certes, ses amis ne peuvent se tromper en estimant très haut sa valeur personnelle : ils le voient spirituel, narquois, prompt à la riposte, habile à débrouiller une affaire, actif et diligent ; ils le voient généreux, serviable, compatissant, charitable, toujours le cœur ouvert et la bourse au large [sic] pour toute œuvre de justice et de philanthropie.

Wisimus était un homme discret.

Selon Jules Feller :

















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