Stembert (rue de)





   


Actuellement, cette rue prend naissance au coin de la place de la rue de l’Abattoir, et se termine à la limite entre Verviers et Stembert, commune sur laquelle elle se prolonge par les rues Calamine et du Tombeux pour arriver à l’église de Stembert (1976),

  


     



     




Au début de ce siècle, son tracé était subdivisé : « rue » de Stembert, à son origine, et après les rues du Panorama, Biolley et Cari Grün, « route » de Stembert ». 









       Elle doit son nom à sa direction : Stembert, localité qui, primitivement, dépendait de la paroisse St Remacle, à Verviers, et en fut détachée en 1591, tout comme, lors du démembrement du ban de Verviers, Stembert fut amené à s’administrer séparément (1652). 

       Par suite des fusions de communes (1977), Stembert est englobé par Verviers ; c’était une commune de 7.761 habitants. 


      Le nom de Stembert provient (à l’instar de Hombiet, de Steinberg, montagne ou colline pierreuse. 

     Une école y fut construite en 1876 et agrandie en 1890. Actuellement, face à l’ancienne caserne, on édifie un nouveau quartier dénommé « Les Sottais », comprenant des logements sociaux, qui sera relié au Tir par le percement d’une nouvelle rue. 

La sympathie pour les « Sottais » se retrouve dans le nom aussi donné à la résidence « Les Sottais », en face de l’ancienne caserne, par « Soverco », l’organisme de la Ville de Verviers pour l’édification de logements sociaux.


   
Mais le principal bâtiment de cette rue était la Caserne Major Cogniaux ; nous devons à l’obligeance du major Bruis, ancien commandant de la place de Verviers, l’historique de la garnison qui a été publié dans le périodique « Rassemblement», organe de la fraternelle du 1er régiment de Ligne.





  



AVANT 1881 Il faut attendre la fin de l’année 1881 pour voir la ville de Verviers dotée d’une garnison permanente. Quelque quarante ans plus tôt, la possibilité en avait déjà été évoquée, mais les tractations n’avaient pas abouti.


     C’est ainsi que, lin décembre 1842, plusieurs conseillers communaux avaient suggéré que le Gouvernement accordât à Verviers une garnison de mille hommes. 

    On peut supposer que nos conseillers avaient pris en considération l’importance grandissante de la Ville : le cap îles vingt mille habitants franchi, la construction du chemin de fer Liège-Verviers-Aachen, ainsi que la création d’une gare de première classe et d’une douane. 

    En outre, en gestionnaires avisés et réalistes de la chose publique, ils avaient calculé « les recettes supplémentaires d’octroi qu’occasionnerait la présence d’un régiment ». 

   Malheureusement pour eux, le casernement devait être offert par la Ville. 

             Aussi, nos rusés conseillers estimèrent-ils qu’il était sage de ne rien proposer au Gouvernement, tablant sur l’obligation morale où se trouverait placé celui-ci de caserner la troupe à ses frais dès que la mise en service du chemin de fer de la Vesdre aurait permis de classer définitivement Verviers parmi les cités importantes du royaume. « Voir la caserne de Verviers » qui est transformées en habitations. 

      Le Clos des Fontaines, sur le site de l'ancienne caserne militaire de Verviers, change peu à peu de visage. Alors qu'une série de 43 appartements a déjà été construite dans les murs de l'ancien bâtiment de l'état-major du Quartier Major Cogniaux, d'autres vont à leur tour voir le jour



1865
























corvée patate (1927)


procession














la course cycliste que nous avons vu partir de la rue des sports

Ecole application (carrefour chat volant Stembert )




ancien abattoir (début rue de Stembert



la libération, les américains montent la rue de stember




qui n'a pas connu Prosper






panorama pris de la caserne






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