Thier Mère-Dieu (rue)


            Située sur l’axe Est-Ouest (Sommeleville-Crapaurue), cette artère jouit d’une certaine ancienneté ; sans doute, peu d’immeubles y ont-ils subsistés dans leur état primitif, mais, elle évoque un passé moins ancien.

            En 431, le concile d’Ephèse condamne l’hérésie de Nestorius qui refuse le titre de Mère de Dieu à la Vierge Marie ; d’où une grande vogue, dans les siècles suivants, du culte de la Mère de Dieu, en abrégé, Mère-Dieu. 

           Il existe, entre autre, à Liège, une rue Mère-Dieu. Le terme « Thier » se trouve couramment dans le pays ; il désigne un monticule, un point élevé à tel endroit ; ici, c’est l’ascension de Sècheval vers le monticule de la place du Marché. 

         L’appellation fut aussi « Thier de la Mère-Dieu ». Ce thier unit la place du Marché à la rue Sècheval. 

          On y voyait, au siècle dernier, la fabrique (filature de laine peignée et cardée) A.J. de Grand’Ry, la première en peigné. 

          Fyon (cfr. rue Fyon) résidait dans l’importante construction du 18e siècle, appartenant  à M. F. Thirifays, vice- président du Tribunal de Verviers.

          En 1823, il se crée un atelier de construction de machines textiles.

          C’est là que débuta la première école communale : Raymond de Biolley fournit un local en Thier-Mère-Dieu (1827) et obtint le paiement des instituteurs par le Gouvernement (hollandais) en 1829, la Ville accorde un supplément de traitement aux instituteurs, et gère cette école gratuite des pauvres.





















célèbre café "al mèsse d'onze eüres"

























droguerie Piret Lenain
café du thier devenu bihain


ci -dessous Au Havanais  ancien débit de Tabacs qui était situé au n°16  




le bas du thier












































stock Américain



                                    Le tram







































le haut du thier 


Le Thier Mer-Dieu avec sur la droite le bel Immeuble qu’habita  naguère feu l’avocat Petit et qui était occupé par la suite  par des Services du Chômage. Lui fait suite, un bâtiment qui sera démoli, puis  I ‘ancienne pharmacie droguerie Debry qui a cessé d’exister é cet endroit depuis de longs mois




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A l'avant-plan, l'entrée charretière et piétonnière de l’Hôtel du 3° Age « La Lainière » qui ne sera utilisée que pour des services également particuliers que nous signalons dans notre texte. Quant à l’imposant immeuble de l'ancienne
Pharmacie-Droguerie Debry, il appartient à l'entreprise qui a construit l’Hôtel du 3° Age « La Lainière »










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1 commentaire:

  1. merci pour ces belles photos. Gamin je trainais souvent au stock Americain tenu al epoque par une dame agée

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