Tennis (avenue du)




           Cette voie part de la place de l’Eglise, en direction Sud, et se termine au point de jonction des rues des Trois Bacs, Moraifosse et Nic. Defrêcheux. 

         
  
Sur d’anciens plans, elle figure sous l’appellation de « chemin vers Bouillenne », nom de la ferme où l’on descendait par une forte pente. Postérieurement, ce fut la « rue de l’Etang », ce chemin conduisait vers l’étang, comblé aujourd’hui. 






     L’instauration des « courts » de tennis (2 avril 1925) suscita la dénomination actuelle (31 juillet 1952) ; c’était le « pré Foyen » (ou Foïen) ; près de l’entrée du club, il y a encore une fontaine joliment ouvragée. .

   C’est au lieu-dit « al soowereye» (c’est-à-dire séchoir, suivant Wisimus), proche de l’actuel « Val de Loire » que fut érigée une chapelle provisoire, durant la démolition de l’ancienne église et la construction de la nouvelle (1873-1876). 

   
Près de la belle et massive ferme en pierres, du côté de la place de l’Eglise où commence la ruelle Dumont, se trouve la Résidence « Val de Loire » nouvellement édifiée en 1977. Elle occupe l’emplacement de l’ancienne et belle longue maison de pierre, entourée d’un grand jardin magnifiquement arboré, doté d’un étang avec île, bordé de pierres de roche. 

   

Cette propriété, située en plein centre du village en constituait le joyau... Elle était connue de tous. Hélas, après le décès, à l’âge de 99 ans et 5 mois, de la dernière propriétaire Madame Louis de Thier-Brouet, elle fut vendue et démolie.

   C’était une maison de famille. En effet, dans plusieurs actes officiels on trouve la trace, comme habitant en 1782, de membres de la famille Tocquet,puis en 1822, d’une des héritières, Marie-Catherine Tocquet (ou Toquet), veuve d’Adrien- Pierre Lagneaux (ou Lagneau).

    Toujours par héritage elle passa entre les mains de Marie-Thérèse Antoinette Lagneaux, épouse d’Isidore Brouet, banquier en Crapaurue à Verviers, puis de leur fils Hubert, époux de Marie-Françoise Ortmans, fille du bourgmestre de Verviers, Ortmans-Hauzeur, et enfin de la fille aînée de ces derniers : Marie Brouet épouse de Louis de Thier. Entre les années 1908 et 1929 la maison fut habitée par Monsieur Joseph Philippart de Foy (pour un laps de temps relativement court) et son épouse née Justine Brouet, seconde fille de Hubert Brouet ; puis plus longuement par Mesdemoiselles Marie et Joséphine Brouet. 

   De 1930 à 1976 elle fut louée à F.X. Janne d’Othée. Au XVIIIe siècle et au début du XIXe ce bâtiment comptait en réalité deux maisons tenant l’une à l’autre, la partie Nord appartenait à la famille Chinval et la partie Sud à la famille Tocquet. Dans la suite, sous Isidore Brouet elles furent réunies en une seule. 

   Cette maison du XVIIIe siècle formant un long rectangle, fut l’objet de maints embellissements extérieurs et d’aménagements intérieurs. La façade Sud s’ornait d’un fronton triangulaire surmonté d’un œil de bœuf, le balcon étant soutenu par de jolies colonnes ; les fenêtres avec persiennes étaient encadrées de pierres de taille. 

    La façade intérieure (côté Est) avait conservé le cachet d’un corps de logis de ferme ardennaise. Durant l’époque des Demoiselles Brouet, elle fut accueillante et ouverte à tous : famille proche, vaste parenté et nombreuses relations, enfants et leurs amis dans le sens le plus large du mot (heureux de s’ébattre dans ce petit paradis) prêtres requis à dîner, ou venant collecter, religieuses, habitants du village, fournisseurs, malheureux sûrs d’être secourus. 

   Des groupements d’œuvres s’y réunissaient en vue de la grande photo officielle : l’éphémère société de gymnastique « l’Avant- Garde », la chorale paroissiale qui sous une première appellation « Cercle Choral St-Hubert », fut fondée en 1890 par Hubert Brouet, sous la direction d’Alphonse Voss, père du talentueux organiste Ivan Voss. 

   Passons à la situation actuelle de la large avenue du Tennis en décrivant ce sport. Il est très répandu en nos régions, et il a une histoire analogue à celle du football narrée sous le titre « rue du Panorama » (Stembert) ; en effet, il passe du continent à l’Angleterre, pour franchir la Manche et revenir sur le continent avec des modifications dans la réglementation. « Tenetz » en vieux français, était le cri du serveur qui devint « tennis » en anglais. 

   De semblables jeux de balle étaient connus dans l’antiquité : Lydiens, Egyptiens, Grecs, Romains ; les Gaulois connurent la « longue paume » et les Normands portèrent en Angleterre, le law- tennis. Plus près de nous (1874-75) on assiste à la codification du Major Wingfield, la « sphairistike ». André Lichtenberger dira avec éloge « le tennis est un jeu bien fait ». 

 
Nous devons à l’obligeance de M. Louis Domken et de son fils Jean-Louis Domken, respectivement président d’honneur et président du Royal-Heusy-Tennis-Club, asbl, un historique de ce cercle, présenté à l’occasion du 50e anniversaire, en 1976. « Nous voici rassemblés dans ce cercle fondé, il y a 50 ans, par un groupe de sportifs enthousiastes. Quatre d’entre eux en assurèrent la présidence avec autant de distinction que de compétence : léon Peltzer de 1925 à 1930, Georges Ruhl de 1930 à 1941, Louis Zurstrassen 1941 à 1954 et Louis Domken depuis 1954.

  Rendons hommage à nos fondateurs. Il sont su voir grand et dotés d’un club dont les installations, qui n’ont subi aucune modification on importante depuis lors.,

  Remercions-les du fond du cœur : après tant d’années, nous profitons encore de l’heureuse initiative qu’ils ont prise avec une vision si précise de l’évolution qu’allait connaître notre sport, que cinquante ans plus tard, nous nous trouvons toujours fort bien dans notre cher Heusy Tennis Club. 

   Au début de ce siècle dernier, le tennis était déjà introduit à Verviers. Les Anglais, avec qui les industriels de la place étaient en constant rapport, l’avaient importé chez nous. 

   Un club existait alors, le Tennis Club de Verviers, situé à l’île Adam ; on jouait aussi dans certaines propriétés privées. 

   En 1911, lors de la création du Stade du Panorama, les installations de l’île Adam furent abandonnées, et les joueurs émigrèrent à Stembert. 

   Après la guerre de 14-18, le tennis connut un nouvel essor. L’activité avait repris au Panorama comme sur les terrains privés qui pour la plupart se situaient à Heusy, et c’était certes, chez Linon, que se donnaient les réunions les mieux suivies. 

   Cependant, au Panorama, le Football refusait l’accès des vestiaires à la section tennis ; quelques joueurs avaient alors loué une chambre dans une maison proche du stade afin de s’y changer lorsqu’ils venaient disputer leurs parties. Jouer l’interclubs dans ces conditions était déjà fort pénible ; organiser un tournoi était absolument hors de question.

   Et c’est ainsi qu’au cours de la saison 1924, Georges Ruhl, Edouard Zurstrassen et Louis Domken, qui disputaient à ce moment le tournoi du Tennis Club de Liège, installé à cette époque au Val Benoît, discutèrent entre eux des possibilités de créer un nouveau club qui pourrait offrir les conditions idéales pour la pratique du tennis. Ils se mirent tout de suite en campagne. 

  La plupart de leurs camarades de club leur emboîtèrent le pas. Ils contactèrent aussi les nombreux joueurs qui pratiquaient le tennis dans les propriétés privées. 

   Ceux-ci, dans l’ensemble, répondirent avec enthousiasme, et, dès l’année suivante, en avril 1925, le Heusy Tennis Club commençait sa carrière : six
terrains étaient prêts à accueillir les joueurs, le châlet (dessiné par l’architecte Albert Duesberg) était en construction.





   Les débuts du Heusy Tennis Club furent remarquables. Dès la première année, une équipe composée de Georges Ruhl, qui joua comme international, Edouard Zurstrassen, Gaston Peltzer, Louis Zurstrassen, Pierre Peltzer et Louis Domken, s’alignait en première division. 

   Un tournoi de très belle valeur était organisé au cours de la saison, et le palmarès vous indique la qualité de cette première compétition puisqu’elle fut remportée, en simples, par René Laloux, seize fois international et Madame Emile Dupont, dix fois internationale, tous deux classés, bien sûr, en série A. 

  Les premières années de la vie du club furent toutes aussi éclatantes. En interclubs, nous rencontrions les grandes équipes de l’époque, le Léopold, le Beerschot, la Gantoise, le T.C. de Liège, etc, et le tournoi, qui se déroulait après celui de Spa, connut, chaque fois une participation de tout premier plan : en 1926, ce sont Willard Botsford, américain de Belgique qui jouait la Coupe Davis pour notre pays aux côtés de Jean Washer et Mme E. Dupont, déjà citée, qui remportèrent les épreuves du simple ; l’année suivante, Léopold de Borman, champion de Belgique et Mme Guyot, plusieurs fois internationale, leur succèdent ; en 1928 Guy van Zuylen, champion de Belgique, et Mme E. Dupont à nouveau, figurent au palmarès ; en 1929, ce sont André Laloux, joueur de Coupe Davis, et Mme Guyot qui triomphent, et en 1930, Paul Dubois et Mme E. Dupont remportent les épreuves principales, tandis qu’Edouard Tasté, jeune joueur prometteur, gagne le simple de série B. 

  Toute cette période est dominée, au sein du club, par Edouard Zurstrassen qui remporte, presqu’à chaque fois les championnats privés, seul Léon Sauvage interrompant la série victorieuse en 1929 ; chez les dames, Mme Pierre Peltzer et Melle Madeleine Domken sont championnes à tour de rôle. 

  Notons aussi qu’à cette époque, André Lacroix, champion de Belgique, s’entraînait régulièrement à Heusy. Etudiant à l’Ecole Supérieure des Textiles, il s’était inscrit à notre cercle et fréquentait assidûment nos installations. 

  1930 marque un tournant important dans la vie du club. Les retombées de la grande crise économique rendent toutes choses moins faciles.

   D’autre part, quelques-uns parmi les anciens, Gaston Peltzer, président depuis 1925, Fernand Houget, 5 fois international, et quelques autres, abandonnent le tennis pour fonder le Golf Club des Fagnes à Spa. 

   Le vide ainsi créé est difficile à combler, et, pendant les années qui vont suivre, le club va connaître ses premières difficultés financières aplanies, il est vrai, à chaque fois, grâce à la générosité de certains de nos membres fondateurs. 

   Des jeunes étaient  prêts à prendre la relève. Les meilleurs d’entre eux sont François-Xavier Janne, Edouard Tasté et Charles Domken. 

voir site du club ici









 

villa à droite entrée tennis












côté place communale


côté moraifosse










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