verte (place )



      C’était la rue ou place de la Brassine (brasserie) encore bien informe, au fur et à mesure que la bourgade de la place du Marché, via Crapaurue, s’étendait vers l’Ouest. 

     C’est en avril 1662 que l’on commença à paver la brassine (place Verte). Elle devait devenir la place principale de la cité.

     Son nouveau nom provient de berceaux de verdure qui la décoraient, tout comme sa consœur liégeoise, devenue place de la République française, après la guerre de 1914-18. 

      De 1800 à 1823, elle fut ornée d’une statue de Jean-Jacques Rousseau. 

     
Nous consacrons ci-après une notice spéciale au théâtre bâti en 1820. Sa démolition modifia l’aspect de la place : le côté Ouest fut libéré et l’on y construisit un Kiosque (1895) ; comme c’était la mode dans tant de villes, les concerts en plein air étaient très appréciés. 
 

    Evoquons le concert militaire du mercredi avec la musique du 4e Chasseurs, au lendemain de la première guerre et celle des années 30, du 1er de Ligne, avec son talentueux chef de musique, le lieutenant Renkin. 



     Le temps passe et les goûts diffèrent : le bon vieux kiosque a succombé sous la pioche du démolisseur avec ses bustes de musiciens. 

      En 1873, s’installa la Banque de Lhonneux qui devint successivement la Banque Générale Belge, et aujourd’hui, la Banque Bruxelles-Lambert.

     Les grands magasins, nés à Paris au milieu du 19e siècle, s’implantent dans toutes nos villes ; avec le Grand Bazar, pont aux Lions, c’est l’« Innovation » qui s’installe en 1900, place du Martyr ; de surface plus réduite, elle ne communiquait pas encore avec la place Verte, ce qui fut fait en 1936. 

    C’est cette même année que fut créé le magasin « Priba », qui fut  repris par l’« Innovation » ; il succédait à l’immeuble pittoresque du « Vieux-Bourg », la salle de spectacle si fréquentée, avec ses films muets et ses variétés, dont un nouveau café vient, fort à propos, de ressusciter le nom (1977). 

   L’Hôtel des Pays-Bas y faisait bonne figure et céda le pas au magasin de la « Vierge Noire » qui, après quelque cinquante ans de prospérité, fut repris par le Grand Bazar de la place Saint- Lambert qui vient de mettre fin à ses activités dans cet immeuble. 

   Un promoteur immobilier liégeois acquit ce bâtiment, côté place Verte et place du Martyr, pour y construire la « galerie des deux places », avec ses magasins et ses appartements aux étages. Il y avait aussi le « café des Neuf Provinces » (après maison des Brasseurs) local de la Jeune Garde libérale, à l’époque des luttes épiques aux élections ; il devint, plus tard, un débit achalandé de vins français, sous la houlette du père Biaise.

   En face, près de la rue de Rome, était le grand café « Le Royal » qui fit place à la Mutualité « Santévie ». 

   Le Crédit anversois (1914), était dans l’immeuble qui devint le « Café du Tank », repaire des lainiers verviétois au temps de la splendeur du textile. Où se trouvait le stationnement des taxis, un de ces abreuvoirs, si pittoresques, désaltérait chiens, chevaux, oiseaux et... gens, dû à la générosité de la famille Montefiore-Bischoffsheim (vers 1890). 

   Les Verviétois admirent toujours le parc (avec ses acacias) régulièrement fleuri, dans le meilleur goût. 

   Comme partout ailleurs, au début de ce siècle, les petites brasseries et distilleries étaient nombreuses ; l’ancienne firme Dubois-Demoulin avait son usine en renom ; son immeuble était le siège du foyer italien que dirigeait avec doigté et dévouement, depuis des années, le populaire franciscain, père Cipriano, sympathique Verviétois d’adoption. 

  Lors du transfert de « Sarma » dans son nouveau bâtiment rue Coronmeuse, « L’Australien » s’installa place Verte et y aménagea un magasin d’habillement très fréquenté. 

  Enfin, évoquons l’ancien théâtre (1820-1893) et décrivons la fontaine érigée en l’honneur de Pierre David (1878).

   Ancien théâtre voir site

théâtre 

 Monument Pierre David voir site  

 monument Pierre David





































et le reste  ici






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