Cet endroit correspond, à peu près, à la place actuelle de la Station. Son ancienne dénomination ne semble pas être antérieure a la première moitié du XVIIIe siècle, époque ou vivait a Ensival un certain Jacques Brasy, dit Lejeune, époux de Marie Nockin.
En 1745, les deux filles des époux précités se marierent a Ensival, savoir . Lucie Lejeune avec Lambert Fassin paroissien de Stembert ; et Marie Lejeune avec un prénommé Gilles.
Brasy semblerait donc être un surnom plutôt que le véritable nom de Jacques.
Rue de la Montagne
Elle conduit de la
rue de la Station au Hameau du Bois ; c’est un tronçon de ce qui fut jadis le
chemin vers Theux, via Juslenville.
On y remarque
quelques maisons de style Empire et de l’Ancien Régime.
Elle doit cette
appellation à sa configuration : un sensible escarpement.
Un bâtiment
militaire porte cette inscription sur sa grille d’entrée :
« Domaine militaire - Accès interdit -
Visiteurs, donnez votre nécessaire de fumeur : allumettes, briquets, etc. au
planton. - Produits très dangereux - Défense absolue de fumer ou de produire du
feu ».
A droite en
montant, un crucifix porte le millésime 1866, année d’une épidémie de choléra.
Cette rue devient
(C.c.V. 14-12-81) rue du Trô Brasy, terme dont l’explication est fournie sous
le titre « rue de la Station ».
Elle joint la rue
Grand’Ville à hauteur du carrefour du Ponçay à la rue du Canal, en passant sous
le tunnel ferroviaire particulièrement étroit et dangereux pour la
circulation.
C’est une portion de l’antique voie, le chemin du Préry, qui reliait le village à Piedvache, comme cela est rappelé sur une plaque indicatrice au bas de la rue du Canal.
Elle doit son nom à
la gare d’Ensival construite sous le « Trô Brazy » dont une partie subsiste
devant celle-ci.
C’est la ligne n° 36, entre Liège et la frontière allemande,
qui a été décrite dans le tome I (sous différents titres) depuis son
implantation en 1843 jusqu’à sa forme actuelle.
L’agglomération
ensivaloise (dont l’industrie était en pleine extension, tout comme celle de
Verviers) postulait la disposition d’une gare, surtout pour les marchandises ;
laines, fils, tissus, machines, etc.
Le premier bâtiment des recettes fut
construit dès l’ouverture de la ligne (1843) sur le quai vers Liège ; il était
plus petit que celui que nous avons connu ; il fut démoli en 1975.
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| côté sud |
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| côté nord |
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