Sur les Joncs

nord (carrefour calvaire rue du tilleul )


Hameau de prairies marécageuses, « Sur les Joncs » est le centre du village, ainsi que le dit son nom, il s’agit d’un terrain jadis parsemé de joncs, comme c’est souvent le cas dans notre région ; un rapprochement se fait jour : la rue du Jonckeu 


Cette artère prolonge le thier des Tilleuls pour aboutir à la nais­sance des rues de Tribomont et Bruyères du Fourneau.

Le château de Joncmesnil nous indique par une inscription son millésime de construction : 1872, par la famille Muller-Dewandre. En 1897, M. F. Sagehomme en fit l’acquisition et le légua, par la suite, à sa fille, Mme Talmans ; cette dernière céda la propriété, à son tour, à sa fille, la baronne de Heusch de la Zangrie.



   
   C’est au lendemain de l’armistice de 1918 que le baron Louis Zurstrassen, de retour du front de l’Yser où il avait été officier au régiment de lanciers, et son épouse, née de la Pointe, achetèrent le château et l’embellirent considérablement ; il fut sénateur et dirigeait l’importante entreprise familiale, le peignage et la filature de cardé de la firme Hauzeur-Gérard fils, dont il est parlé plus abondamment sous le titre de la rue Houget .

  Lorsque la crise décima l’industrie lainière, la propriété passa dans les mains d’un industriel allemand nommé A. Müller-Wipperfürth qui venait d’acquérir la « Textile de Pepinster » et de fonder une seconde entreprise textile à Alleur, au nom de Texter. 

  A la déconfiture de ses deux entreprises, leur propriétaire disparaît à l’étranger tandis que le château est racheté par un agent immobilier, allemand également, du nom de Willebrandt : il y appose une plaque « Schloss Joncmesnil » (l’Europe se fait !) et embrase Lambermont par des feux d’artifice aussi dispendieux qu’incompréhensibles.

L’appellation « Joncmesnil » évoque les joncs et mesnil, menil ou mainil (du bas latin mansionile) signifie une résidence campagnarde, une demeure accompagnée d’un champ. Ce terme est courant comme nom de lieu ; citons au hasard : Mesnil-le-Roi, Mesnil- St-Denis, etc., en France.

Un cercle équestre s’était établi à Joncmesnil : un manège de 40 m x 20 m, y accueillait de nombreux cavaliers de tous âges et organisait avec succès des concours hippiques de quelques 200 participants, de la plus grande variété : débutants, progressifs, aspirants, scolaires, poneys, etc., ces épreuves s’adressant indistinctement aux cavaliers et cavalières.



   
     Parmi les six plaines de Verviers (4 communales et 2 privées) la plaine Ozanam rend un appréciable service à de nombreux enfants y transportés par bus spéciaux des différents quartiers de Verviers ; répartis en équipes (moins de 6 ans, 6 à 9,9 à 12,12 à 15), ils sont l’ob­jet de soins attentifs de la part de moniteurs dévoués, qui leur prodi­guent des jeux adéquats où l’audio-visuel trouve aussi sa place.




 En 1968, naît le « Ozanam-Tennis-Club » dit aussi « club des familles » qui, avec ses quelque 200 membres, en 5 courts et un chalet d’accueil, s’adresse spécialement aux jeunes.





 
Enfin, l’appellation d’« Ozanam » mérite une explication.
Frédéric Ozanam est un essayiste historien français qui naquit à Milan le 23 avril 1813 et mourut à Marseille le 8 septembre 1853. Il était le fils d’un officier français de f’armée d’Italie. 

   Il achève ses étu­des à Paris (1831) : docteur en droit ès lettres (1836-39). Il collabore (1833) à l’« Univers ».
Le renouveau religieux mobilise ses activités ; c’est l’équipe catholique libérale de « l’Avenir » avec Lemennais. 

Il professe à Lyon (1839-40), enseigne les littératures étrangères en Sorbonne (1844) et fonde (1848) l’« Ere nouvelle » avec Lacordaire et Montaiembert, organe de la démocratie catholique. Littérateur, il écrit sur Dante et un ouvrage de piété simple sans affectation, la « journée du malade ». 

  Une attaque de pleurésie le terrasse en 1851 ; il fera encore un voyage en Espagne et en Italie pour débarquer mourant à Marseille (1853).
Il est plus connu par nos contemporains comme fondateur (1833), âgé de 22 ans, de la « Conférence de St-Vincent de Paul » ; ses membres ne se contentent pas de secourir matériellement les malades et les vieillards, mais leur apportent le réconfort de visites affectueuses, surtout aux isolés.

Sous la dénomination commune « Excelsior-Lambermont » une fusion entre ce dernier club et Ozanam a été opérée en 1978, donnant ainsi une stature plus grande à la nouvelle entité dans le domaine du tennis, du football, de l’équitation, etc., et lui permettant d’agrandir son châlet, ses terrains, courts, etc.

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2017




1865


sud (carrefour tribomont )



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