station ( rue de la )



       Cette rue s’étend entre la rue ew David et l’intersection des rues aux Laines et Ed. Peltzer-de Clermont. 

      Le mot station est un belgicisme ; tout comme « statie » en flamand, il désigne la gare.

     
Cette rue n’a guère changé de physionomie depuis le siècle dernier ; l’entrepôt n’existe plus il a été remplacé par un hôtel de luxe et un complexe commerçant, toujours à son côté Ouest, et, en face, s» dressent, mais avec d’autres occupants, les maisons de maître qu’avait attirées la proximité de la gare : Henri, Auguste, Edouard Peltzer, etc. 


.Au 29 ,  L' Hôtel d' Allemagne tenu par Arthur Loiseau -Delahaut .( Tél 653)


   Elle a pratiquement vécu, de nos jours. Le chemin de fer belgo-rhénan, comme on le nommait, fit l’objet d’études sur places par les ingénieurs Simon et de Riddci dès 1832 ; l’année suivante, ils déposent leur mémoire, et, en 1835 le Gouvernement décide l’exécution des travaux qui seront seulement terminés en 1842, permettant l’inauguration en 1843. 

    On est ainsi appelé à parler également de nos chemins de fer, .  La gare municipal  de notre ville  portait ainsi le nom de « gare Léopold ». Son importance découlait de sa situation de gare-frontière, l.a dernière avant la Prusse où Welkenraedt (Belgique) et Hergenrath   (Prusse) se faisaient face. 

   Le premier entrepôt public date de 1870 ; de style gothique flamboyant, il est l’œuvre de l’architecte communal Théo Fumière (dont une biographie figure sous le titre « Place du Palais»). 

    L’entrepôt actuel datait de 1891. 

    Traiter la rue de la Station serait incomplet si l’on ne rappelait pas l’inauguration de la gare et ne contait le passage de Napoléon III h Verviers. ' 

    INAUGURATION DE LA GARE 

    Cette cérémonie est méticuleusement préparée en haut lieu, car le roi Léopold 1er et la reine Louise-Marie la rehausseront de leur présence ; de plus, pour les Verviétois, dont l’industrie est en pleine expansion, la liaison ferroviaire est un gage de prospérité et le couronnement d’efforts opiniâtres. 

   Dès le matin, des salves de canons annoncent l’événement ; nous sommes le 17 juillet 1843. Le train royal arrive à onze heures, par le tunnel de la Heid des Fawes (Ensival) ; les souverains prennent place à la tribune leur réservée dans la gare et sont salués par deux discours : le bourgmestre Warnotte et l’échevin de Hodimont, Florent Gouvy Un prestigieux cortège conduit les hôtes royaux et les personnalités, dans de brillants équipages, à l’hôtel de Biolley, place Sommeleville, où se dresse une estrade. 

    Mais, à trois heures, c’est l’inauguration ; les personnalités accueillent, à la gare, où elles sont retournées, les trois convois d’honneur, tractés par des locomotives portant les noms de « VIII1e de Verviers » et de deux célébrités locales : le « Général Jardon et le maire « Pierre David ». 

    C’est ensuite le dîner en la salle de l’« Harmonie », avec les discours d’usage et la réponse royale. La musique du 1er de Ligne exécute la Brabançonne et l’air liégeois, dû à Grétry, « où peut-on être mieux... ». 

   La reine a dîné chez le sénateur de Biolley. Survint alors un heureux imprévu : le souverain se soucie des travailleurs à qui l’on doit la construction de la ligne ; ils sont rassemblés pour un dîner dans... le tunnel de la Chic-Chac, pavoisé pour la circonstance ; le roi les félicite chaleureusement toutes les personnalités se retrouvent dans le tunnel en fête ; un des toasts émane de Charles Rogier , à qui l’on doit tant de reconnaissance pour son action décisive dans l’obtention de cette ligne.

   Un bal à l’« Harmonie » clôture cette première journée, et les souverains regagnent l’hôtel de Biolley, vers minuit, à travers la cité brillamment illuminée ; en effet, une heureuse initiative avait amené la « Société liégeoise pour l’éclairage au Gaz » à illuminé avec faste l’« Harmonie » et l’« hôtel Biolley ». 

   La journée du 18 est consacrée aux audiences royales qui portent surtout sur l’avenir industriel de la cité, dans le complexe du monde international des affaires. De retour à la gare, c’est encore le train que les souverain empruntent pour se rendre au château des Mazures, à Pepinster où ils sont les hôtes à déjeuner, du propriétaire Edouard de Biolley le frère de Raymond, en Sommeleville, qui tous deux, vont être nom



més vicomtes (cfr. rues Raymond et Biolley). C’est alors le retour à Bruxelles. 

   Le trafic ferroviaire était né. C’est seulement le 15 octobre suivant, et avec moins de faste, qu’au viaduc de la Gueule (Prusse), fut inaugurée la jonction belgo-prussienne. 

   C’est cette chronologie qui explique comment il avait été possible, le 17 juillet, de tenir un banquet dans le tunnel de la Chic-Chac, puisque la ligne gare Ouest-frontière ne fut ouverte que trois mois après. 

 PASSAGE DE NAPOLEON III 

   On terminera enfin, par la narration de ce passage. En 1870, la guerre opposa la France (Napoléon III) et la la prusse (Guillaume 1er et son chancelier Bismarck) ; contrairement, à 1914 et 1940, où l’Allemagne viola notre neutralité, celle-ci fut, Cette fois, respectée. Surcontrée par une artillerie plus puissante, la France subit de lourds échecs : à Sedan, l’empereur













 rue de la Concorde












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