Cette rue figure parmi les plus anciennes de la cité ; au début lu 18° siècle, elle n’était pas encore pavée.
Jusqu’à la fixation des noms et de l’orthographe, on lui trouve la dénomination de « rue du Moulin », « trou des rennes », etc. ; comprise entre la Vesdre et le canal du Moulin et des Usines, s’était primitivement un terrain marécageux, peuplé de grenouilles : » les raines »
Son tracé porte la marque de l’époque : il est irrégulier étroit à son début, rue du Collège, il s’élargit, donnant une excellente perspective sur l’église St Remacle, où finit la rue sur une place lu même nom.
Aux siècles passés, c’était une artère habitée par la bourgeoisie industrielle qui y construisit de beaux immeubles (17e et 18° siècles) qu’heureusement l’on songe à restaurer.
Au numéro 6, la résidence du Doyen mérite l’attention : lorsque
L’ancienne église St Remacle, place du Marché, fit place à l’édifice actuel de la place
Saint-Remacle, le presbytère démodé, du 16e siècle, fut aussi remplacé par l’actuelle
maison décanale : devenu propriétaire de la maison de Henri-Guillaume Simonis,
Raymond de Biolley l’échangea contre d’autres propriétés, dans le cadre de
la liquidation de la place du Marché et des acquisitions de la place
Saint-Remacle ; bâtie en 1806, cette maison fut artistiquement décorée
(plafonds, cheminées, stuc, etc.) ; elle renfermait une riche collection de peintures : les portraits, depuis 1647, des curés
de l’ancienne paroisse et de la nouvelle église.
Rue des Alliés, « ont logés
les vicaires dans une maison, autrefois dépendance de résidence Simonis, au fond du jardin où l’on
accède par une porte cochère surmontée d’un fronton.
Citons également les maisons Fromenteau (Louis XV), Delcour et Biolley-Pirons dont
une partie de riches boiseries d’un salon, furent transférées et remontées
au Musée du Cinquantenaire.
Le bel immeuble (numéro 42) de la famille Cornet (qui donna les bourgmestres à la cité),
longtemps occupé par l’ensemblier Lekeu-Capelle, est aujourd’hui fort heureusement affecté
au Musée communal.
Cette rue est un peu notre « îlot sacré » et dans le cadre de la loi du 7 août 1931,
ont été classés par arrêté royal, sur avis de la commission royal des Monuments
et des Sites, les immeubles ci-après:
-17 (Pirenne) - 42 (Musée) - 50-52 - 80 - 86 (Lambrette).
Le lecteur désireux d’approfondir l’étude de ces intéressantes constructions,
consultera les travaux des spécialistes érudits que sont Maurice Pirenne,
Albert Puters.
Enfin, c’est dans cette rue que débouchent deux des rares « arvô » subsistants :
arvô Tchawo et rue Devaux (cfr. ces rues).
Cette rue part de la place Saint Remacle
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demi tour à droite !!! drrrroite. |
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Raines mont du Moulin |
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Home Notre Dame « Protection de la jeune fille ». Rue des Raines 72-74 |
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cette maison a été remplace par la fontaine ortmans |
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de plus loin; cette maison a été remplace par la fontaine ortmans |
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fontaine ortmans |
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raine pont sommeleville |
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Raines Renier |
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pose de rails de tram |
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austerlitz |
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et son comptoir |
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Rue des Raines, la file pour l'alimentation pendant la guerre 14-18 |
maison de naissance d'Henry Pirenne
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Une perspective que les années ont quelque peu épargnée. |
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| raines musée archéologique |
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jules duesberg rue des raines agréer université lière |
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avec la poste |
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Raine saint remacle |
LES ARVÖ
Leveaux
arvo tchâvo
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L'impasse de la rue des Raines, env. 1900. A droite, la boutique du cordonnier Mathieu. |
arvo tchävo

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