Pont de Sommeleville (rue du)



     Elle se situe entre la place Saint-Remacle et la place Sommeleville, à hauteur de la rue Sècheval. 

    Au XIX° siècle , elle constituait le tronçon Sud de la rue de la Paroisse qui, à travers la place Saint-Remacle, arrivait jusqu’à la place Sommeleville. 

    C’est par une décision du Conseil communal, en date du 6 août 1900, qu’eut lieu ce changement. 

    C’est là que coulait, d’Est en Ouest, le canal des Usines ; un pont le franchissait, construit à hauteur du quai de la Batte (1563).

     L’impasse des Pêcheries » donnait lieu, comme son nom l'indique, à la pêche des déchets dans le canal. 

     En 1900, les Tramways Verviétois construisirent l’usine de force pour alimenter leur réseau en courant continu, quand la traction hippomobile du matériel roulant fut remplacée par l’électrification. 

    En 1912, lors de la constitution de la « Société d’Electricité de l’est de la Belgique », les Tramways Verviétois lui cédèrent cette usine de force qui fut considérablement transformée pour alimenter le nouveau réseau de distribution de courant électrique de la nouvelle société. 

   Les centrales n’étaient pas encore interconnectées ; cette usine était donc autonome et la silhouette de son réfrigérateur reste familière à quelques-uns de nos concitoyens. 

    Il en est de même de ce fait divers pittoresque : dans les années vingt, un beau soir, une panne de courant plongea, de longues heures durant, la ville entière dans les ténèbres. Le lendemain, on en apprit la cause : un chat errant et imprudent avait pénétré dans le dispositif où son corps avait fait court-circuit. ; d’ou, pendant longtemps, la locution patoisante des Verviétois, en cas de panne :
"c’èst èco l’tchèt".























début de la rue du pont someleville



carrefour bouxhatte pont Sommeleville et l'impasse de la pêcherie



M.Pirenne

vue prise de la place Sommeleville vers la fin XIX° siècle, on aperçoit le canal qui passait sous les ponceaux du quai de la Batte







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