Petit-Rechain (place de)


           .



C’était le Fond de Rechain (1715). Le 11 février 1976, à la veille des fusions de communes, le conseil communal de Petit-Rechain eut l’heureuse initiative de donner à cette place, à partir du 1er novembre 1976, le nom de « place de Petit-Rechain » perpétuant ainsi le nom de la commune en voie de disparition administrative. 









     

         
      C’est là que se trouve la Maison communale devenue aujourd’hui une antenne administrative et un foyer culturel. Elle remplaça en 1844 un autre bâtiment administratif construit en 1647 où siégea, notamment, la Cour de Justice. Sa silhouette est particulièrement élégante avec son perron bordé de deux colonnes ioniennes et sa toiture coiffée d’un gracieux clocheton ; sous le mayorat de son dernier bourgmestre, M. André Ernst, l’édifice fut remis en valeur par une heureuse réfection extérieure et intérieure. 

   Une plaque commémorative apposée sur cet édifice rappelle le souvenir des Rechaintois morts pour la Patrie en 1914-18. 

   Elle est ainsi conçue : « N’oublions jamais, 1914-1918, Commune de Petit-Rechain, Le 14 août 1914, les Allemands ont tué : Léonard Marie-Flore-Mélanie, épouse Xhignesse Louis-Joseph, 

    Sont morts pour la Patrie ; au champ d’honneur : Nicolet Joseph- Nicolas, soldat au 4e de Ligne. En captivité : Ramet Thomas-Antoine-Nicolas, soldat de l’artillerie de forteresse, Warnotte Nicolas-Jules-Léopold, soldat au 34e de Ligne. Sous les drapeaux : Mathonet François-Joseph, soldat au 3e régiment de chasseurs à pied ; Sèchehaye Paul-Pierre-Joseph, soldat au Ier régiment des chasseurs à pied. ». 

   Rappelons enfin, l’éloquente plaque indicatrice, citée en tête de cette 3ème partie, que l’on peut lire sur les murs de la Maison communale et à l’entrée de la rue de la Moinerie 

 La Maison communale de Petit-Rechain.



   La description de la Maison communale nous permet d’énumérer les maïeurs qui y siégèrent depuis la fin de l’Ancien Régime ; nous omettons ceux qui occupèrent cette fonction après les premiers d’entre eux cités en 1687 :

 Jean-François et Thomas-Gérard Potenck. 1794-1809 1809-1821 1822-1830 1830-1853 1854-1861 1861-1867 1867-1872 1872-1891 1891-1895 1896-1900 1900- 1901-1913 1913-1919 Campiomont, puis Constant Lavalle ; Etienne Bastin ; P.D. Neuville ; Etienne Bastin ; P.J. Barthélémy ; B. Leclercq ; P.J. Barthélémy ; P.D. Neuville ; Victor Neuville (démissionne fin 1895) ; Martin Henrotay ; Jean Hanotte ; Jean Brasseur ; Alphonse Bettonville ; 189 1921-1922 : Henri Coopman (démissionne en 1922) ; 1922-1925 : Robert Xhrouet ; (*) 1926-1946 : Fernand Chaumont ; (*) 1947-1958 : Henri Massin ; (*) 1959-1976 : André Ernst, dernier bourgmestre avant les fusions (1977) autorisé à porter le titre honoraire de ses fonctions (A.R. 16 novembre 1981). 

N.B. - Les bourgmestres dont le nom est précédé du signe (*) font l’objet d’une rue portant leur nom, ce qui permet de leur consacrer une notice biographique.






























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