Martyr (place du)




     Au fur et à mesure que la bourgade primitive de la colline de la, place du Marché, s’étendait vers l’Ouest cette place devint le centre de l’agglomération. Primitivement, c’était un terrain vague, terre communale non cultivée, une aisance, un lieu public, ce que l’on appelait le « Grand Wérixhas «, terme courant à l’époque, sous différentes formes : Warichet, Warissais, etc., en wallon Wirxhés, du bas latin Warescapium.




     Elle fut appelée longtemps « place du Sablon ». Cette place est devenue un centre commercial animé : grands Et petits magasins, cafés, etc., y attirent le monde durant la journée. 

     
a droite "le louvre 1903 "
 




Elle a subi bien des transformations au fil des années : le « Louvre », jadis magasin d’aunages, était devenu un cinéma achalandé (1919) qui fut transformé en immeuble à appartements, avec commerces au rez de chaussée.






cinéma

  



   




 Pendant longtemps, l’« Hôtel de l’Aigle noir » y fit bonne figure. Près de l’« Innovation », il subsiste une étroite impasse qui laisse deviner le chemin qui conduisait, au siècle dernier, vers le « canal des Usines » qui coulait, d’Est en Ouest, entre les deux places.











 
 En 1900, nouveauté pour l’époque, un magasin d’une surface de trois cents mètres carrés y fut ouvert sous le nom « A l’innovation » ; ce n’est qu’en 1936 qu’il fut relié à la place Verte. Au cours des temps, les magasins de la « Vierge Noire », établis place Verte, avaient acquis pour s’agrandir du côté de la place du Martyr, le magasin d’aunages bien
connu à l’époque « Delhaye- Closset » ; la «Vierge Noire» fut reprise par le «Grand Bazar» qui a cédé ces immeubles à un promoteur liégeois pour y construire la « Galerie des deux places » qui, comme l’indique son titre, mettra en communication, par une galerie flanquée de magasins, la place du Martyr et la place Verte.











    


 
 L’accroissement du nombre des automobiles, depuis la fin de la guerre, a amené l’utilisation du sablon comme parking. Ers 1935,il y avait, le dimanche matin, un marché très varié : oiseaux, lapins, chiens et chats, pipes, produits sensationnels de nettoiement, etc., le tout célébré par de savoureux boniments dont nous retenons encore l’insecticide de Plaire. 
avant



    C’est du côté de la rue du Marteau et du pont des Récollets que des transformations étaient attendues dans le cadre des voies d’accès au centre de la Ville.Du côté Est, les transformations ne furent guère heureuses ; la construction entre la rue du Collège et le quai des Maçons, d’un grand magasin, à la silhouette de prison, sombre et sans pour ainsi dire de fenêtres, a défiguré ce côté de la place, où, il y a peu de temps encore, apparaissait l’esthétique immeuble, plus que séculaire, de la « Société du Cabinet Littéraire », avec ses prestigieux salons à l’intérieur, et ses magasins au rez-de-chaussée. 
après


  














  L’immeuble récemment disparu et si malencontreusement remplacé, mérite un court historique. Le prince-évêque Velbrück régnant, les lettres et les arts étaient en honneur, tout comme le divertissement qui les accompagne ; c’est pourquoi, à Verviers tout comme à Liège (1771), fui fondée en 1775, une Société du Cabinet Littéraire. 

   Modeste à ses origines, elle siégea dans différents locaux exigus, jusqu’au jour où elle acquit, en 1791, un terrain à Everard Lepas et y construisit une maison place des Récollets ; elle s’y développa; son effectif initial de vingt-cinq membres, passa à septante-cinq en 1800.

    Sa prospérité suscita la démolition et la reconstruction d’un local mieux approprié ; l’achat de la propriété de Madame veuve « Ortmans-Lonhienne (mère du bourgmestre Ortmans-Hauzeur) contigüe à l’ancien local, permit de disposer d’une surface plus étendue. 

  L’architecte M.P. Dumont et l’entrepreneur H. Lejaer édifièrent le nouveau bâtiment (1853) ; c’était le même architecte que celui qui construisit le Palais de Justice.

   La décoration intérieure fut confiée au sculpteur Pierre Puyenbroeck, qui naquit à Louvain en 1804 et mourut à Bruxelles en 1884 ; bon nombre de ses œuvres sont au Musée d’Ypres.

   A l’occasion de la pose de la première pierre du théâtre de la place Verte (1820), une réception se déroula au local. 

   En 1829, le roi Guillaume y fut reçu après avoir inauguré le tribunal de Première Instance. A différentes reprises, on y entendit notre éminent violoniste Vieuxtemps. 

  Vers 1840, par suite d’un accord entre les deux sociétés, les membres du «Littéraire» étaient autorisés à fréquenter l’été, la société du « Val Sainte-Anne », établie au «Casino» (dans une propriété appartenant à la famille Simonis, à Renoupré, et construit en 1828, par l’architecte Henri Douha).

   En 1881, des difficultés financières amenèrent la Société à confier à l’architecte Ch. Thirion, la transformation du rez-de-chaussée en magasin. C’est le bâtiment que nous avons connu : café de l’Union, orfèvrerie Sevrin et autres magasins. 

  Cette société a un long passé intimement lié à l’histoire de la cité, nous évoquerons quelques événements dont elle fut le théâtre : -Le banquet offert au duc et à la duchesse de Brabant en 1856 et au roi et à la reine en 1860 ; les agapes qui célébrèrent la remise du buste de Richard Cobden en présence d’économistes de grande renommée : Le Hardy de Beaulieu, G. de Molinari, etc. (1866) ; - la réception du gouverneur de la province de Lusemans (1864), visitant les usines Hauzeur-Gérard et Simonis et différentes institutions. Lors de l’avènement au trône, du roi Léopold II et de la reine, c’est là aussi que se déroula le banquet de joyeuse entrée (1866), tout comme en 1878, lors de l’inauguration du barrage de lu Gileppe, en présence du souverain.

   En 1890, le Cabinet Littéraire fut constitué en société civile Lors de la démolition de son local, la société émigra place Albert 1er, dans la propriété Wasson, où elle fêta son 200e anniversaire, en présence du Prince de Liège, en 1975. 

   
Au côté Est, sur le sablon, il fut érigé, en 1880, un monument à G.J. Chapuis, dont la statue est signée Jos. Ant. Nelson ; sur un socle imposant, notre concitoyen est debout, d’une fière allure, avec, à ses côtés, le billot où il va être décapité, sur cette même place, en ce même endroit.







     Voir notre article consacré à Chapuis ici  nous donnons plus de détails sur la vie du «martyr puisque c’est à lui que fut dédiée la « place des Récollets » devenue « place du Martyr ». 

   Nous nous bornons ici à reproduire les inscriptions qui figurent sur les quatre faces du socle du monument 

 1) G.J. CHAPUIS, ses concitoyens, 1880 -

 2) Educateur et bienfaiteur du Peuple -

3) Mort pour l’indépendance du pouvoir civil - 12 avril 1761 -

 4) 2 janvier 1794 ».  

   Pendant longtemps, deux peupliers ornèrent cette place, à l’endroit où fut décapité G. Chapuis. 

   Nous avons relaté ( avenir), sous le titre « Récollets », tout ce qui a trait a cette place lorsqu’elle portait ce nom.

    Du côté Nord, il y eut aussi le « Cercle catholique » qui fut le centre d’une grande animation au début du siècle dernier, spécialement en période électorale. 

    Par la suite, il devint le «Cercle Familia » que dirigea avec tant d’affabilité , le baron Willy Simonis. Aujourd’hui, cet immeuble (numéro 26) est devenu le siège d’un magasin. 

   
taverne du sablon actu St Michel
Mais, pendant plusieurs décennies, deux importants quotidiens locaux eurent leur siège en cette place, ce qui nous donne l’occasion il dresser une synthèse de la presse verviétoise. Le premier journal imprimé à Verviers s’intitulait « La Clef du Cabinet du Prince » (1704). 


  




   


     Il disparut en 1715 et fut remplacé « l’Elite des Nouvelles » bihebdomadaire, mais ce n’est qu’en 1818, qu’un vrai journal, comme on le concevait au siècle dernier, vit le jour : « Le Journal de Verviers ». 

  On lui reprochera son intolérance et ses diffamations, et il disparut (1828) sous la désapprobation du public. En cette même année 1828, le bourgmestre Rutten et l’industriel Simonis conçurent le projet d’un «journal bien rédigé, « critiquant les abus, livrant le vice au mépris public et encourageant la vertu», annonçaient ses promoteurs. 

  Les temps troublés de la pré et la post-révolution de 1830, retardèrent sa réalisation jusqu’en 1835. 

   Son premier rédacteur fut Jean-Lambert Franck, né à Thimister et qui vint habiter à Verviers. Décédé en 1857 il eut pour successeur, Denoël, puis Pierre Limbourg (cfr. La rue) et enfin Guillaume de Loneux. Ce dernier, le 10 février 1896, fit entrer au «Nouvelliste de Verviers» (titre depuis sa fondation) Joseph Bronckart, né à Verviers le 24 mars 1877.

    Ce fut le premier «reporter» verviétois. Il avait dix-neuf ans et allait passer cinquante-trois années d’activité à son journal. Au début du siècle, le « Nouvelliste », conservateur, solennel et ennuyeux, perdait beaucoup de ses lecteurs, et le conseil d’administration dont faisait partie Alfred Simonis, Julien Davignon et Antoine Borboux, décidèrent, après une longue étude, de convertir leur vieux journal en une gazette plus populaire. 

   On acheta une rotative, on baptisa le nouveau-né « Courrier du Soir » Il sortait de presse vers dix-sept heures, et des porteurs le distribuaient - le soir. 

   Son abonnement hebdomadaire : douze centimes ; annuel : sept francs cinquante, et le prix du numéro, deux centimes), Le « Nouvelliste » cessa de paraître le samedi 3 décembre 1904 et « Le Courrier du Soir » parut le lundi 5. 

    Le premier rédacteur en chef fut René Delforge, venant du « pays wallon » de Charleroi, ardent polémiste dans ses controverses avec l’ « Union Libérale » et le « Travail ». Pendant la guerre 1914-18, ces trois journaux cessèrent leur publication. René Delforge quitta Verviers en 1919 pour devenir directeur de « Vers l’Avenir », succédant à l’« Ami de l’Ordre « de Namur.

    Censuré, sous l’occupation, un journal commun parut à Verviers, sous le titre « La Presse verviétoise ». Les trois journaux reprirent leur publication le 1er avril 1919 et Joseph Bronckart fut nommé directeur, le rédacteur en chef étant Grégoire Hauseux. avocat, et l’unique reporter Fernand Todt. 

  Les presses déménagèrent de l’ancienne imprimerie L.J. Crouquet, pour s’installer au rez-de-chaussée du « Cercle Catholique, Les bureaux de rédaction étaient situés au fond de la cour, où avait régné une halle aux légumes. 

     Nouvelle interruption en 1940-45, pendant que s’imprimait, dans les locaux du « Travail », le « Journal de Verviers », censuré Après la seconde guerre, la « Presse Verviétoise » regroupa les trois journaux qui ne reprirent leur envol que le 23 juillet 1945

   L’avènement du rexisme enleva nombre d’abonnés au « Courrier du Soir ». Le 31 juillet 1949, J. Bronckart prenait sa retraite, et l’industriel Louis Zurstrassen fut nommé président du conseil d’administration Il appela à la direction le polémiste, écrivain et historien, Jo Gérard et le titre fut raccourci en « Le Courrier », devenu « du matin (il fut imprimé sur les presses de la « Nation Belge » dès la 1er octobre 1954). 

  Enfin, le 1er avril 1956, une nouvelle société anonyme était constituée, et, le 13 juin 1963, «Le Courrier» entrait dans la chaîne de journaux édités par « Vers l’Avenir », avec pour directeur, Marc Delforge, fils du premier rédacteur en chef du « Courrier du Soir ». 

   Il faut remonter loin dans le XIX siècle, pour retrouver trace celui qui fut le créateur de la modeste feuille d’époque qui devait devenir, beaucoup plus tard, le quotidien « Le Jour». 

   En effet, Gilles Nautet-Hans - dont le nom parut longtemps dans la manchette du «Jour» - était en réalité un instituteur qui, peu avant la révolution de 1830, devint correcteur dans une imprimerie locale qui faisait paraître le «Journal de Verviers ». Les événements qui amenèrent notre indépendance lui permirent de se révéler, non comme correcteur, mais bien comme un Polémiste qui aimait croiser le fer. 

  Il poursuivit dans cette voie après la révolution, mais son grand désir était déjà de posséder son propre journal. Et c’est en 1848, qu’il crée «La Feuille d’annonces », bihebdomadaire à l’époque. Naulet voit sa « Feuille » prospérer, car il a su également y intéresser les cultivateurs, jusque là, souvent parents pauvres dans lit presse. 

  A ce bihebdomadaire, il adjoint un second journal hebdomadaire «La Feuille Dominicale» qui deviendra «La feuille du dimanche ». Il intéresse son gendre, Antoine Chesselet, à ses affaires, et, à sa mort, alors qu’il est âgé de quatre-vingt-deux celui-ci poursuit la publication des deux journaux. Cependant, au fil des années et des événements, Antoine Chesselet envisage de transformer « La Feuille du Dimanche » en un quotidien.

   Dix ans se seront écoulés depuis la mort de Gilles Nautet-Hans, Lorsque paraît, le 24 mars 1894, le premier numéro du «Jour», quotidien tiré sur une presse à plat, et c’est Jacques Demoulin,assisté de deux collaborateurs, qui en est le premier rédacteur en chef. Bientôt , le succès du quotidien s’affirme, il couvre tout l’arrondissement et on acquiert une rotative et du nouveau matériel. 

  Puis survient la guerre de 1914-18 et «Le Jour» comme ses confrères locaux « Le Travail » et « Le Courrier du Soir » cesse de paraître. Par contre, « La Feuille d’Annonces » avec son caractère commercial, continue... sporadiquement sa parution, mais elle sert la cause des patriotes, grâce à certains messages qui sont «camouflés» sous une apparence publicitaire. 

  En 1917, cependant, Antoine Chesselet meurt, et l’année suivante, c’est Jacques Demoulin, rédacteur en chef, qui décède Le hasard a voulu que le gendre de M. Chesselet, Henry Lamboray, qui s’occupait d’entreprises lainières en Australie, mais qui était revenu en 1914, se soit trouvé « bloqué » en Belgique par la guerre. 

  Et c’est lui qui, les hostilités terminées, et après que les trois journaux locaux eurent paru sous l’étiquette « La Presse Verviétoise » jusqu’en avril 1919, décide de reprendre la parution du « Jour ». Il préside le conseil d’administration, secondé par deux avocats, Maîtres Glesner et Petit, tandis qu’un spadois, M. Bomerson, devient rédacteur en chef. Le journal prend de l’extension et améliore son matériel lorsqu’en 1928, M. Bomerson meurt, et c’est M. Sébastien Dechêne entré comme jeune rédacteur à la « Feuille » de la place du Martyr, qui en devient le rédacteur en chef.

   Le Jour » va poursuivit son développement, mais lorsque survient la guerre de 1940-45, il cesse de paraître, pour refaire surface en mai 1945 sous le titre «La Presse Verviétoise» avec ses deux confrères locaux « Travail » et « Le Courrier du Soir ». 

  Après trois mois, les quotidiens reprennent leur indépendance. Comme entre temps M. Henry Lamboray est décédé, c’est son fils, André Lamboray, qui lui succède au conseil d’administration où se retrouve égalememt M. Georges Bragard, gendre de Maître Petit, décédé entre temps. 

  En 1965, c’est le gendre de M. Bragard, Jacques Herman, qui rejoint son beau-père au conseil d’administration. A son initiative le conseil d’administration décide de quitter les locaux de la place du Martyr, vétustes et trop exigus, pour s’installer dans les bâtiments d’une ancienne carderie (Duesberg-Bosson) de la rue des Déportés, qui sont aménagés à cet effet. C’est le 7 janvier 1969 que «Le Jour» est installé là-bas.

   Pas un jour le journal ne cessera de paraître, malgré ce « déménagement ». Une nouvelle rotative offset, ultra moderne, est acquise et le premier numéro en sort le 20 mai 1970, rue des Déporté»,) Une rotative, c’était bien, mais « Le Jour », quotidien indépendant de toutes attaches, veut poursuivre sa modernisation et par là même, son extension.

   C’est pour cela qu’il va acquérir un matériel de photocomposition, à la pointe du progrès, qui lui permet d’être le premier en Belgique équipé complètement de cette manière. 

   Entre temps, M. André Lamboray, devenu président du conseil d’administration, décédait en 1974 et c’était M. Georges Bragard qui lui succédait, tandis que M. Jacques Herman, devenu directeur lors de la retraite de M. Sébastien Dechêne, accédait également au poste d’administrateur-délégué. 

   C’est en 1971, que M. Joseph Monami avait succédé à M. Dechêne en qualité de rédacteur en chef et c’est en 1974, qu’atteint par la limite d’âge, c’était enfin, M. Roger Monami, qui lui succédait comme rédacteur en chef d’un «Jour» curieusement rajeuni et modernisé. 

  Jadis, les résultats des élections passionnaient davantage le public qui, ne disposant pas encore de radio, ni de T.V., se pressait aux vitrines des deux journaux pour y lire les résultats sur des écrans lumineux ou sur des affiches. Enfin, relevons cette particularité : quoique ces deux journaux soient établis sur la même place, l’un portait comme adresse sur entête « place du Martyr » et son confrère « place des Récollets ». 

 
Tout Verviétois connaissait le «Bon Faro », café pittoresque, conservant toujours la même silhouette au cours des ans mais aujourd’hui disparu. La place du Martyr est le siège de la société de chant, la Royale émulation», particulièrement renommée. 

  Le goût bien connu des Verviétois pour l’art musical en général et celui du chant en particulier, suscita la naissance de plusieurs sociétés chorales, parmi lesquelles l’« Émulation » compte une place de choix. 

 
Elle lut fondée en 1855; elle occupa différents locaux, tels que notamment en 1862, chez Pagnoul, rue Jardon, mais son développement croissant l’amena à souhaiter disposer de son propre local, à la dimension de ses activités. Le terrain est acheté, place du Martyr (1866), à l’aide de souscriptions des membres ; l’architecte liégeois Perat, édifie le bâtiment qui sera inauguré en septembre 1867. 

  Une société civile le gère, tandis que la société de chant est doublée d’une société dramatique. En accueillant dans ses rangs l’« Union Chorale », l’« Emulation » accroissait son potentiel de chant, le portant à cent, y compris une section « dames », nouveauté pour l’époque (1862), Combien de fêtes, de concerts, de conférences, de représentations théâtrales se déroulèrent dans ce local ? 

  Un palmarès touffu le rappelle, sans compter les prix remportés à des concours, à Verviers et à l’étranger. L’histoire du Conservatoire, narrée sous le titre de la « rue Chapuis » évoque maints artistes qui contribuèrent aux succès de l’« Emulation ». En 1870, elle était devenue société « Royale » et à l’occasion de l’inauguration du barrage de la Gileppe (1878), elle fut félicitée par le roi Léopold II, pour son exécution de « Au tombeau des Janissaires » (Limnander), à une soirée en la salle de l’« Harmonie. Aujourd’hui, cette société a gardé son lustre et fait toujours honneur à la cité.















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