Cette rue, qui se peupla, au siècle dernier, par suite de l’expansion de l’industrie lainière, est une des plus populeuses du quartier des Prés-Javais.
Elle part de la jonction de la rue des Hospices et de la rue Sainte-Anne, en direction du Nord-Est.
place Marie-Henriette/ Raymond |
Après la rue de l’Epargne, à droite, vers l’Est, elle se termine aux confins de Verviers et d’Andrimont; elle est prolongée, sur le territoire d’Andrimont, par la « rue de Tivoli » que d’aucuns dénomment couramment « la route blanche » ; on y voit, parmi différentes usines, la « Cartonnerie de Frascati ».
Pour ceux qui s’interrogent sur l’origine de ces vocables à la romaine, ils apprendront que deux cafés situés dans la campagne environnante, étaient très achalandés, notamment les dimanches, par de nombreux promeneurs ; il s’agit du « Frascati », au pied de Hombiet, ouvert en 1835, et du « Tivoli » datant d’environ 1840, à l’époque, entouré! de prairies.
C’est en 1879 que fut ouverte cette route vers Renoupré, avec ses nouvelles usines, dont le lavoir Eugène Mélen, bâti en 1868, par l’architecte A. Vivroux, Vers le Nord, se détachent la rue du Travail, sur le territoire d’Andrimont, et la rue Gris-Chevris, qui constitue la limite entre Verviers et Andrimont, jusqu’à la rue du Mamelon-Vert, également limitrophe.
Un texte est consacré à ces deux rues. Enfin, cette rue doit son nom à la reine Marie-Henriette, née à Budapest, le 23 août 1836 et décédée à Spa, le 10 septembre 1902 et mariée au roi Léopold II. On se rappellera que la « cérémonie des échanges » à l’occasion des fiançailles des deux souverains, eut lieu à Verviers (1853), entre les Maisons d’Autriche et de Belgique, en l’hôtel de Biolley place Sommeleville, obligeamment prêté à cet effet.
Photos trouvées sur le net
Marie-Henriette Herve |
alimentation |
Librairie Boniver-Brixhe |
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