Mangombroux (rue de )





   Elle commence à la rue de Heusy et se termine à la limite entre Verviers d’une part, et d’autre part, les communes (1976) de Heusy et de Stembert, à hauteur des rues Wiony et de l’avenue Astrid.

  Elle doit son nom à sa direction : elle mène vers Mangombroux, ce lieu-dit, qui, malgré son expansion en ce siècle, ne fut jamais une commune distincte, mais resta partagé entre Heusy et Stembert.

   Au début du XIX siècle, cette rue s’appelait « rue de Longchamps ».

     A hauteur de « Ma Campagne », il y eut un octroi. Lorsque nos ancêtres, au milieu du XVIIe siècle, franchissaient l’enceinte fortifiée (1625-1675) par la porte de Heusy, un chemin de campagne les menaient, le long du ruisseau de Mangombroux, vers ce hameau paisible.

    Son nom remonte au Moyen-Age ; Malgonbrut (1432-78), Malgonbruve (1435) et Mangombroux (1525) - (Feller) ; il serait d’origine celtique : Magalona, vastes solitudes ; grandes bruyères Aux confins de Verviers (1976), au lieu-dit « l’Horloge », il y une construction attribuée à l’architecte H. Douha, dont la fille épousa l’architecte Laurent Grandjean. 

   Un vélodrome qui eut son heure de renommée y fut construit en 1919. On a connu plusieurs vélodromes : Ensival (1895), Fonds-de-Loup et Thiervaux. En 1926, on bâtit une église dédiée à l’immaculée Conception.




















Toponymie



 Avant d'analyser plus en détail les différents toponymes de la région, il faut tout d'abord mentionner le glissement qui s'est effectué au cours des siècles entre ses deux dénominations principales, à savoir Mangombroux et Sècheval. 

  Le premier, qui dénomme aujourd'hui l'ensemble du territoire paroissial, ne désignait au départ que la vallée du ruisseau du même nom qui dépendait du haut-ban de Theux. 

  C'est d'ailleurs à cet endroit qu'il est mentionné sur les cartes de l'institut Géographique National. Ce ruisseau n'était d'ailleurs considéré que comme un affluent du ruisseau de Sècheval auquel il est systématiquement fait mention dans les documents plus anciens.

   L'actuel centre du hameau (c'est-à-dire à l'époque le moulin banal) c:ait en Sècheval, terme qui ne désigne plus aujourd'hui que le bas de Mariomont et un quartier de Verviers. Le glissement paraît s'être effectué à partir de 1550, date à laquelle on voit apparaitre le toponyme 'Sècheval le mangon'. 

  Ce type de glissement se remarque éga rment pour le toponyme Ningloheid. Aujourd'hui, il s'applique exclusivement au flanc de colline situé au nord-ouest du ruisseau de Mangombroux. Or, le 23 février I 776, un circuit d'aisance fut accordé à Rémi Barchon en Engloheid, ‘à condition que celui-ci devra laisser le chemin dit ‘La Voye du moulin de 24 pieds de Largeur’.

   La Voye du moulin' correspondant sans équivoque au chemin qui reliait le moulin banal au centre du village de Stembert, on doit donc admettre que ? Ningloheid désignait autrefois un autre flanc de colline.

 Mangombroux

  Létymologie e de Mangombroux a suscité trois explications fort différentes. La premere défendue par un chroniqueur cité par E. Gilon, explique que le mangon est : nom d'une pièce d'or datant de 160 et que le brou est un rameau.

  Mangombroux signifierait donc 'rameau d'or'.

   La seconde repose sur le terme celte 'Malagona' qui signifie Vastes solitudes, grandes bruyères' et joue sur la similitude phonétique entre ce mot et d'anciennes graphies telles Malgonbrut. Mais cette demonstration semble ne pas faire le poids face aux arguments avancés par d'autres : toponymistes, dont Joseph Peuteman. 

  Le mot wallon 'mangon' (du latin 'mangonem' : trafiquant d'esclaves, puis de bétail signifie 'tueur de bétail', puis 'boucher'. un 'brou' (du celtique 'brogil') est un endroit boueux ou marécageux (on le retrouve notamment dans la rue du Brou à Verviers et au hameau de La Brouck près de Chaudfontaine). 

   Le ruisseau de Mangombroux a été utilisé depuis très longtemps pour l'équarrissage des bêtes (entre autres dans la ferme située derrière le bassin de natation). 

  C'est lui qui alimentait autrefois l'abattoir de Verviers et c'est dans sa vallée que l'on pouvait exclusivement brûler les carcasses de cochon au XIXème siècle.

   La signification la plus plausible de Mangombroux est donc 'endroit marécageux où l'on tue le bétail'. 

  La première mention de Mangombroux date de 1396: 'Daemkem d'Aspren, époux de Marie, fille Thieubault de Stembier, relève un bonier de terre en Malgonbrut’ (25 juin 1396). 

 Cette graphie est une dissimilation. 'Jehan Daniel le Covreur relève un bonier de terre en Malgonbruve.' (8 avril 1435).

   Cette orthographe fantaisiste, comme d'ailleurs d'autres mots du même document, est corrigée en Malgonbrut. 'Jehan, fils unique de Thomas le Maire de Verviers, relève un bonier d'héritage en Mangombroux.' (14 octobre 1525).

   A partir de cette date, l'orthographe de Mangombroux semble s'être figée définitivement sauf pour le 'x' final absent notamment sur les cartes de l'institut Géographique National. 

  Comme on l'a vu plus haut, le terme a aussi remplacé Sècheval pour désigner le ruisseau (qui aurait aussi été appelé le Roumois. Quant au fond de Mangombroux, c'est une légère dépression située entre Ningloheid et la rue Fontaine-au-Biez. Le faubourg de Mangombroux, lui, désignait au siècle dernier le quartier de l'abattoir, dans le bas de l'actuelle rue de Mangombroux.
n° 13 boulangerie ex Darimont

Vers chemin de ma campagne gauche ta droite était situé l'octroi de verviers 
terminus tram n° 3 à Ma campagne
porte de Heusy
fin de la rue à l'horlonge






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