Elle part de la place Sommeleville et finit à hauteur de la rue de Renoupré, là, où commence la rue haute crotte.
Elle doit son nom à sa direction : Limbourg. La porte de Limbourg (construite en 1635 et démolie en 1809) se trouvait entre la place Sommeleville et cette rue.
A la moitié du siècle dernier, c’était encore la campagne au- delà des usines Simonis, mais cette rue avait supplanté le chemin.
La porte de Limbourg (près du cimetière) comme importante voie de communication, le long de la Vesdre, vers Dolhain, faubourg de Limbourg, qui avait acquit une importance industrielle.
(R. de Limbourg, 8. Ancienne maison du syndic du couvent des Capucins ).
La Société anonyme Verviétoise de peignage et filature de laines y fut fondée en 1878.
La chapelle Ste Anne et l’Orphelinat sont étudiés sous le titre Sainte-Anne . Déjà en 1867, le rapport Lebens envisageait la création d’une seconde gare qui devait desservir cette partie si industrielle de la ville et faciliterait le déplacement des ouvriers d’Est en Ouest.
L’implantation de la gare de l’Est (1870-71) accrut encore le développement du quartier, bientôt couvert d’entreprises industrielles, surtout lainières. Pour la petite histoire, il est plaisant de lire encore aujourd’hui, la une plaque apposée dans un chemin menant à la gare, ce texte bilingue « vers la gare, naar de statie ». Chez nous, il n’y a pas de barbouilleurs, et c’est tant mieux.
Le samedi 1er décembre 1900, le président du Transvaal, Paul Kruger, allant de Berlin à Paris, passa par la gare de l’Est, où, compte tenu de la sympathie que lui avait attiré la guerre des Boers, il fut acclamé et salué par de nombreux Verviétois, dont Robert Centner et Edouard Peltzer, ainsi que par plusieurs dames.
En 1914 (le samedi 18 août), lors du passage des troupes allemandes, une fusillade éclata au grand matin, tuant en leur domicile, plusieurs habitants de cette rue et de la rue de la Cité.
Comme la rue David pour la firme Peltzer, la rue de Limbourg est intimement liée à la firme Simonis. Guillaume-Henri Simonis (1640-1725), fils de Henri-Simon, est à la base de la première usine familiale en 1680 ; Henri Simonis (1686-1745), industriel, fut bourgmestre à deux reprises, et Jacques-Joseph (1717-1789) travailla en collaboration avec Franquinet, de sa belle-famille ; il fut aussi bourgmestre.
Seul successeur sur les onze enfants de Jacques-Joseph, Jean-François, dit Iwan (1769-1829) donna à l’entreprise le nom d’« Iwan Simonis », et lui insuffla une impulsion particulière. Durant les sombres années de la révolution française, après des difficultés, en 1795, le représentant du peuple Ménard autorisa la levée des scellés et en 1797, le retour des membres de la famille émigrés. Jean-François (Iwan) était conseiller général de l’Ourthe et membre des Etats-Généraux ; il fit, comme bourgmestre de Verviers, partie de la délégation de la Ville, envoyée pour féliciter Napoléon, en visite à Liège (1803). Il fut président de la Chambre de Commerce de 1817 à 1826 Sous le titre de « rue Mali », on trouvera l'extraordinaire aventure de Cockerill, implanté au « Chat », berceau de la firme.
L’entreprise se développa de plus en plus ; sa fabrication englobe tout le cycle lainier au complet ; son drap de billard (cfr. rue Mali) est une spécialité mondiale. Pendant plusieurs générations, elle donna à notre cité, de industriels avertis dont plusieurs participèrent à la vie politique de la ville et du pays, tandis que leurs épouses ou enfants se consacraient à des réalisations sociales de premier plan. La crise textile des années soixante, amena les membres de la famille Simonis, à céder les titres de leur société à la firme Peltzer qui devint ainsi propriétaire de la Société Iwan Simonis à part la fabrication des draps de billard, tous les autres départements furent démantelés, y compris la succursale de Diest.
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2016 |
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1850 |
de jadis à nos jours de Pepinster à Limbourg
La route royale
de la Vesdre, dont la construction fut autorisée en 1820 par le roi Guillaume Ier
des Pays-Bas, contribua très certainement à l'essor économique de notre ville.
Jusque là il n’y avait dans notre région que de mauvais chemins reliant hameaux et localités. L'arrêté royal du 22 juillet 1820 créa la Compagnie chargée de la construction, suite aux insistances d'industriels Verviétois ; on retrouve notamment les signatures d'Iwan et Jules Simonis.
Jusque là il n’y avait dans notre région que de mauvais chemins reliant hameaux et localités. L'arrêté royal du 22 juillet 1820 créa la Compagnie chargée de la construction, suite aux insistances d'industriels Verviétois ; on retrouve notamment les signatures d'Iwan et Jules Simonis.
Tous les
notables des communes concernées furent informés de cette entreprise du plus
haut intérêt pour la province ; ils pouvaient être informés des dépenses,
revenus et profits de la société.
Un droit de
péage était prélevé au pont de Pepinster, aux environs de l'ex station
B.P.
Cette route avait l'avantage d'être pratiquement plate, chose rare dans notre région très vallonnée.
Cette route avait l'avantage d'être pratiquement plate, chose rare dans notre région très vallonnée.
Sur son parcours elle traversait des
hameaux et villages qui pouvaient fournir une main d'œuvre importante au centre
industriel textile Verviétois.
Les actions
gardent la trace d'activités les plus diverses, commerciales et industrielles
bien sûr, mais aussi sportives, charitables, d'intérêt public et associatives
de toutes sortes.
Nous ne pouvons
ici que les évoquer brièvement, mais une exposition pourra en faire une
présentation plus exhaustive.
Charles BERTRAND
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terminus et dépôt du tram |
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qui se souvient avant le chinois en 1980 garage Chaineux rue de Limbourg |


usine marabout

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Cette fontaine se voulait être un hommage à une entreprise qui a été très prospère et qui a exporté Verviers et son image très loin. |
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Au minou |
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usine Simonis (coin avec rue de la cité ) |
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usine Delvaux |
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pour Marinette Fonsy |


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